Depuis Sucre nous nous sommes rendu au terminal de bus, à peine arrivé des rabatteurs vous tombent dessus et vous vendent leur bus. Nous en suivons une qui nous promet pour 40 bolivianos, 5 euros 60, un bus à 9h10 et une place devant pour Marie-France. Le pris est correct, nous acceptons. Pour avoir accès aux quais, un vigile vous demande 5 bolivianos. Nous nous installons, le chauffeur nous donne un départ à 10h00, première surprise, ensuite une famille vient s’installer et réclament nos places. Excédé de ces mensonges, nous descendons et reclamons le remboursement. La responsable nous rattrqpe et trouve une place devant pour Marie-France. Nous partons à 9h50. Peu de temps après le bus prend l'eau, des fuites un peu partout au plafond tombent sur les voyageurs, le ton monte, le bus s’arrête. Il n’y a pas d’autres bus, certains voyageurs descendent et demandent le remboursement. Nous restons avec Marie-France, nos places sont apparemment épargnées par les fuites. 3 heures plus tard nous arrivons à Potosi, pour changer de bus. Potosi est horrible,la ville, ancienne cité  minière, est construite sur une immense décharge de plastiques et détritus divers. 

Arrivé au terminal, nous essayons de trouver un bus pour Tupiza, rien du tout avant la nuit. Nous partons à la recherche d’un collectivo, appelé truffi, mini van de 6-8 places. Nous les trouvons à l’opposé de la ville à l’ancien terminal de bus. Des rabatteurs nous tombent dessus et nous demandent 80 bolovianos chacun, prix exorbitant que nous refusons et partons voir plus loin. Nous en avons un peu marre de ces prix doublés pour les touristes, depuis 6 mois que nous bourlinguons, nous commençons à connaître leurs pratiques. 1 minute après, pas plus, il revient vers nous et nous propose 40 bolivianos chacun, prix normal pour ce trajet, nous acceptons, nous embarquons et 3h30 plus tard nous sommes à Tupiza. 

Nous voilà à l’hotel Butch Cassidy, un peu bruyant, mais correct. 20 euros la nuit avec petit-déjeuner.

JOUR 1

8h00 petit déjeuner correct, compris dans la nuitée. L’organisateur, Franklin, de notre trek de 4 jours nous propose d’emmener avec nous un jeune anglais, 1 jour avant la date prévue. Nous acceptons et nous réglons 3600 bolivianos, 504 euros au lieu des 750 initial pour deux personnes, hébergement er repas compris. L’hôtel tente de nous faire payer 20 bolivianos pour avoir annulé une nuit, nous refusons, c’est à la charge de l’agence du trek que nous avons arrangée.

9h notre guide chauffeur Cristobal vient nous chercher, nous embarquons dans une jeep Toyota récente avec notre jeune anglais Christopher. Nous passons prendre Noemie, sa femme, notre cuisinière.

L’aventure  peut commence, direction Uyuni.

Pause repas au milieu des Lamas et moutons

Le cimetière des trains boliviens et chiliens qui parcouraient la ligne des Andes, depuis les mines de cuivre et d’argent jusqu’au Chili. Aujourd’hui deux trains de minerais de cuivre parcourent la ligne et quelques trains touristiques.

Rencontre surprise avec Bumble bee, Mégaphone et predator.

Le Salar d’Uyuni, monument du Dakar, qui à parcouru le Chili, la Bolivie et l'Argentine.en 2014 pour la première fois. Dans les Andes, au sud-ouest de la Bolivie, le salar d'Uyuni à 4000m est la plus grande étendue de sel du monde. Ce paysage désertique de presque 11 000 km² composé de sel d'un blanc éclatant, de formations rocheuses et d'îles parsemées de cactus est né suite à l'assèchement d'un lac préhistorique. On peut observer cette étendue d'un autre monde depuis l'île centrale d'Incahuasi. Les animaux sont rares dans cet écosystème unique, mais on trouve malgré tout de nombreux flamants roses. 

Quelques photos amusantes prises par un enfant pour 10 bolivianos, 1 euros.

Ile d’Incahuasi au centre du salar avec uniquement quelques cactus.

Coucher de soleil sur le Salar

Première nuit dans un hôtel entièrement fait de sel à Puerto Chuvica à 4000m. Bon dîner, très bonne cuisinière.

JOUR 2

Douche froide le matin, il fallait demander de l’eau chaude et payer 10 bolivianos par personne. Bon petit déjeuner. Depart 8h30 pour le Sud Lipez. On observe par endroit des cultures de quinoa.

Arret à Khochalo, hameau en plein desert, pour déguster une bière au cactus, très bonne. 18 bolivianos, 2 euros.

Christopher accro des réseaux sociaux, ne pensait qu’a se faire prendre en photo. Un peu sans gêne lors des repas, très peu aidant. Marie France a servie d’interprète, Cristobal et Noemie ne parlaient pas anglais. Mais nous avons passé de bons moments.

Le canyon de colka et la laguna Vinto où nous déjeunerons.

Le canyon de l’anaconda, impressionnant.

La laguna negra au milieu des lamas.

Les roches extraordinaires, l’italien perdu, le chameau assis, la coupe du monde.... avec de l’imagination, mais c’est un lieu magique.

Villa Mar,  petit hameau de 140 habitants à 3800m,  notre deuxième auberge, un peu plus rustique, nous paierons cette fois-ci 20 bolivianos pour de l’eau chaude, 2euros80. Christopher partagera notre chambre. Douche dans la roche.

JOUR 3

Petit déjeuner à 8h00, départ 8h30 pour les lagunes, nous entrons dans la réserve nationale de faune andine Édouard Avaroa oû un péage au milieu de nul part, gardé par un villageois, nous demande 300 bolivianos, 42 euros pour deux. Depuis notre arrivée au Pérou et en Bolivie, nous constatons que tous les habitants n’ont que l'argent en tête et font tout payer aux touristes souvent à des prix iraisonables. Une simple photo, même d’un lama, si le propriétaire vous voit, il essaiera de vous faire payer. Le pourboire est un du même si le service est mauvais

Gigantesque lagune de sable, tel un mirage en plein desert.

La magnifique laguna Colorado et ses flamands roses à 4300 mètres.

Les geysers de Sol Manana

Notre troisième auberge à la laguna Chalviri, très rustique, pas de douche ni de lavabo. Le seul moyen d’avoir de l’eau chaude est de prendre un bain  dans les eaux thermales à 35 degrés à 4300m et par des températures assez basses. Etant un peu indisposes, nous n’avons pas pris de risque.

JOUR 4

Petit déjeuner à 6h30, départ 7h.

Desert de Dali avec ses nuances de couleurs.

La laguna verte, toxique, eau et cuivre qui donne une couleur verte ou grise en fonction du soleil.

À 9h00 nous voilà à la frontière bolivienne, nous faisons tamponner notre passeport de sortie et Cristobal nous emmène à la frontière Chilienne à 10mn de jeep. La frontière est ouverte de 9h à 10h, il ne faut pas se louper pour avoir son visa d’entrée. Nous avons passé de très bons moments avec Cristobal guide et chauffeur et Noemie une cuisinière hors pair. Nous leur laissons 125 bolivianos en pourboire, 18 euros, tout ce qui nous reste en argent bolivien. Nous finissons tous nos gâteaux et fruits, interdiction de passer quoi que ce soit comme nourriture au contrôle douanier chilien. Apres de chaleureux aurevoir, nous gardons contact, nous prenons un mini bus pour San Pedro de Atacama. Au contrôle des douanes chiliennes, nos sacs sont examinés, le passeport tamponné de son visa d’entré sans autre formalité.