Arequipa
Le pays est entièrement bloqué par les partisans du président destitué. Essentiellement des ruraux qui ont voté en majorité pour cet instituteur. L’aéroport d’Arequipa été saccagé et envahi, il a été repris par l’armée. Les routes principales et la panamericaine sont bloquées par les manifestants sur des kilomètres, rochers et pneus jonchent le sol. Aucun bus ne circulent. L’état d’urgence à été instauré pour 30 jours. L’ambassade de France nous demande de ne pas circuler. Notre vol pour Cusco du 13 est reporté au 20 décembre. Nous attendrons tranquillement dans notre hôtel. Un couvre feu est instauré du 16 au 21 decembre de 20h à 4h du matin. Nous en profitons pour nous balader dans les parcs de la ville et profiter du soleil le matin, pluie dans l’après-midi. La ville restera calme durant les 8 jours passés à Arequipa. Le quartier près de l’aéroport où se trouve notre hôtel manque de rien et ressemble à un village péruvien.
Le centre ville semble calme, nous décidons de prendre un uber, 6 euros, et de visiter le centre historique. Sur conseil de nos compagnons d’infortune allemands, nous nous rendrons à l’office de tourisme et prenons un guide gratuit. Nous ne sommes que deux avec Edgar notre guide. Nous visitons les principaux bâtiments de la ville avec de jolies cours intérieures. Arequipa à 2500m d’altitude est surnommée la ville blanche, construite en roche volcanique blanche, basalte et silice. Arequipa est sur une faille et les tremblements de terre sont fréquents, le dernier important en 2001. La ville fut entièrement détruite en 1560 et reconstruite pour résister aux tremblements de terre. Arequipa est entourée de trois volcan de 6000m d’altitude, dont un encore actif. Nous terminons la visite sur les toits de la plaza de Armas. Nous donnerons un pourboire de 10 euros au guide.
Nous rencontrerons énormément de policiers et l’armée qui surveillent tout débordement de manifestants. Les églises et musées sont fermés. L’ex président Castillo refuse d’abdiquer, actuellement en prison, son jugement doit avoir lieu dans la journée, sa libération calmerait tous les partisans de l’ex président.
La fabrique Munro Alpaca, il faut un mois pour tisser manuellement une pièce de 1m80 de long sur 60cm de large. La laine est trier à la main par des femmes, bout des doigts plus sensibles. Un châle coûte une centaine d’euros, un gilet 1500 euros et un manteau jusqu'à 10 000 euros. Il existe 32 couleurs de laines naturelles.






Le centre historique















Plaza de Armas, présence policière importante.







Une petite bière avec notre guide, sur les toits de la plaza de Armas



Un petit moment au marché, le temps de se restaurer pour 9 euros, entrée, plat et une boisson peruvienne violette sucrée à base de mais violet, la chicha morada.




Zamacola, quartier d’Arequipa vers l’aéroport où nous avons vécu les 8 jours de blocage avant de reprendre un vol pour Cusco. Quartier très tranquille, à 8km du centre ville. Nous ne manquions de rien, supérettes, restaurants, marché....fête foraine.
Dans la région d’Arequipa, vous ne pouvez pas acheter une bière fraîche et la consommer dans la rue, interdit par la loi, la dame nous la donc ouverte et donné deux verres pour la boire sur place.
Vous pouvez manger toute la journée dans la rue auprès de petits vendeurs. La nourriture est typique et très bonne. 2 euros pour une grosse assiette avec viande et 0,50 euro pour un dessert.





FINALE MONDIAL 2022 FRANCE ARGENTINE
Le 18 décembre nous avons pu assister à ce match incroyable au milieu de péruviens, avec un pays voir un continent entier qui soutenait l’Argentine et leur dieu Messi. Les deux petits français, nous nous sentions un peu seuls. Avec un suspens jusqu’à la fin, l’Argentine à gagnée aux tirs au but.

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