IBARRA la ville blanche

Ville à 7km de notre village, 40mn en bus. Environ 200 000 habitants, très étendue, pas de zone d’immeubles uniquement des blocs de maisons et des rues à angle droit type ville américaine. Ici quand on demande sa route on nous parle de 3eme ou 4eme blocs à droite. Beaucoup de circulation, enormément de bus et taxis. La ville est traversée par la Panaméricaine oú transite de nombreux énormes camions américains. Ville très animée.

RENCONTRE AVEC L’ALCADESA D’IBARRA

Le hasard fait bien les choses, lors d’un petit diner avec notre voisin, nous avons discuté avec une jeune femme et surprise nous étions en compagnie de l’Alcadesa la plus jeune d’Equateur. L’Alcadesa est l’equivalent de notre maire des grandes villes, ici 200 000 habitants avec les petits villages environants. Première femme Maire d’une grande ville. Actuellement 7 femmes sont Alcadesa sur 200 maires en Equateur.

Le lendemain nous étions invités à la municipalité d’Ibarra, reçus comme des rois avec photos devant les drapeaux Equatoriens, petits cadeaux et visite privée avec guide du musée.

Le salon d’honneur

La Mairie

La cour de la Marie et son musée

Les Maires d’Ibarra et  la première femme à gauche, mandat de 4 ans 2019-2023.

La visite du musée culturel avec un guide aux petits soins et ensuite visite du musée militaire avec guides militaires forts sympathiques.

Ibarra au pied du volcan Imbabura

Le train n’existe pratiquement plus en Equateur, quelles lignes ont été rénovées pour le tourisme. A Ibarra la ligne a été rėnovée, mais faute de touristes depuis 2 ans, elle est fermée

La pelote à la façon Inca au centre d’Ibarra

Tradition millénaire, pour fêter la terre mère et le soleil, à Caranqui, banlieue d’Ibarra. Les danseurs dansent sur un rythme effrenė durant trois jours, en consommant beaucoup d’alcool. Le soir et toute la nuit les passants se mêlent aux danseurs.

Les camions américains sur la Panaméricaine

Cireurs de chaussures

Avenue Atahualpa avec de nombreuses statues du dernier Empereur Incas mort en 1533 au Pérou.

Le grand marché quotidien "Amazonias", il est immense, facile de s’y perdre dans le dédale de petites échopes. Ici pas de balance, vous demandez des fruits, des legumes, de la viande pourr 1 dollar ou 50 centavos ( 0,5 dollar). "20 mandarinas por un dollaritos" dit le vendeur à la brouette, vous aurez compris 20 mandarines pour un petit dollar.

Une camionette bachée (non réfrigérée) s’arrête au bord de la route devant le marché et il en descend d’énormes poissons que les passants ou poissonniers soupésent et achètent à même le trottoir. Le poisson arrivent ainsi tous les jours en direct de la côte pacifique.

Après nos petites courses, papaye, poivrons, bananes rosita, tomates arbol, ananas, nous nous restaurons au milieu de cet immense marché. Rien de mieux que de partager un repas au milieu des Equatoriens. Soupe, plat de viande, boisson, le tout pour 2 dollars.

Pour une petite faim, des pattes de poulet grillé et du mais grillé, "por un dollar por favor" et vous partez avec 10 pattes de poulet.

L’envers du décor, en Equateur le plastique est roi. L’Europe il y a 20 ans. Le tri est pratiquement inexistant, tout fini dans les containers ou sur les trottoirs. Dans les campagnes les Equatoriens ne sont pas trés soucieux de la nature et jettent leurs détritus n’importe oú, on retrouve du plastique un peu partout dans la nature. Suite à ce désastre, il s’est créé un métier de trieurs de poubelles. Avec leur vélo et petite cariolle à l’arriére ils récupèrent dans les containers le plastique, le verre et le carton qui sera revendu aux centres de tri environ 40 centimes le kg. C’est mieux que rien, mais l’Equateur comme toute l’Amérique du Sud est un pays trés pollué par les déchets plastiques.

LE CIMETIERE SAN MIGUEL et ses sculptures

 

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