La vie de tous les jours :

Bien que nous soyons certainement les seuls français de la région, nous ne sommes pas regardés comme des touristes. Nous sommes bien accueillis et intégrés.

A aucun moment nous avons senti d’insécurité, en cas de retour de nuit nous prenons un taxi.

Les journées sont identiques toute l’annėe, levé du soleil à 6h et il fait nuit à 18h30. Il a fallu s’adapter et nous mangeons vers 18h30-19h, coucher vers 20h30, rythme bien différents de la France.

Nous avons un voisin canadien retraité très serviable et un autre équatorien mais que nous voyons que le soir, il travaille à Ibarra et Quito.

Noys sommes à 7km de la ville d’Ibarra, 200 000 habitants au pied du volcan Imbaburra.

Pour se déplacer nous prenons le bus au bas de chez nous, à part quelques panneaux d’arrêt sur le bord des routes, vous pouvez le prendre ou vous voulez en faisant signe, pour descendre il suffit de s’approcher du chauffeur et demander l’arrêt. Le bus circule porte avant ouverte, pas vraiment de code de la route. Il n’y a pas de plan de bus, ni de numéro sur les bus, juste quelques lieux importants affichés sur la vitre comme le marché, le terminal de bus, un village, un quartier...le prix est de 35 centavos (0,35 dollars) . Les bus sont très fréquents et desservent tous les villages et recoint de la ville.

Les taxis jaunes sont très nombreux, environ 3 dollars pour aller en ville, ils circulent nuit et jour, et peuvent se prendrent n’importe où d’un signe de main.

Entre toutes les villes d’Equateur, il y a les bus interprovinces, trés peu cher, 3 dollars 50 pour 100km. Bus modernes et trés confortables.

L’essence est à 2,40 dollars le gallon (3,4 litres) soit 0,70 euro le litre, prix fixé par le gouvernement.

Une coupe de cheveux homme 2,50 dollars. Femme entre 4 et 6 dollars.

Vigilance, le piéton n’est pas prioritaire, méme sur le passage piéton au vert, bus et voitures sont rois.

L’eau et l’electricité sont trés peu chères, environ 4 dollars par mois pour la maison.

Les Equatoriens adorent la musique forte, nous pouvons l’entendre toute la journée.

Il y a énormément de chien dans les rues qui gardent les maisons, quelques chiens errants.

LES COURSES : faire ses achats de tous les jours au marché ou auprès des marchants de rues est trés peu couteux, rien de se pèse, vous demander un dollar de bananes, 1 dollar de papaye, 50 centavos de haricots verts, 1 dollar d’empenadas. Les produits importés tel que shampoing, gel douche, mousse à raser sont plus chers qu’en France. La biére, le vin, le chocolat et le bon café sont chers et sont des produits de luxe pour un Equatorien moyen.

Grève générale de la communauté Indigène : presque confiné !!

2 jours après notre arrivée, nous apprenons qu’une grève générale de la communauté indigène est mise en place. Ils représentent environ 1 millon de personnes. Ils cultivent le sol et ėlèvent le bétail. Ils demandent la baisse du prix de l’essence, de meilleurs prix pour le produit de leur travail, un gel des taux d’intérêts bancaires actuellement de 10%. Les premiers pourparlers n’aboutissent pas, le pays est bloqué par de multiples barrages sur la Panaméricaine et les routes principales. Des affrontement ont lieu à Quito. Les transports en commun sont arrêtés, l’état d’urgence est déclarė, ils n’est plus possible de se déplacer entre les villes et provinces. Durant 18 jours nous serons cantoné à notre village et le le petit village d’à coté pour s’approvionner. Cela ressemble étrangement à un confinement vėcu en Europe. Les indigènes ne produisant plus, les denrėes alimentaires commencent à manquer dans certaines villes, l’armée accompagne les camions de nourriture et d’essence.

A Yahuarcocha et Priorito, nous avons pu nous approvisionner à peu prés normalement, nous avons beaucoup marcher faute de bus es nous avons éviter d’utiliser la voiture, l’essence étant rationnée.

Au 18éme jour le gouvernement à cedé sur de nombreux points, la vie à pu reprendre.

Vivant au milieu de la population villageoise et leurs difficultés, nous comprenions parfaitement cette grève.

Heureusement que nous sommes en Equateur pour 3 mois, nous allons pouvoir commencer nos visites.