Salvador de Bahia
Vol Latam à 11h45, 2h pour Sao Paolo, escale de 3h, 2h pour Salvador. Arrivée à 19h45 heure locale. Nous prenons un uber pour notre hôtel dans le centre historique, malgré des avis d’insécurité dans le quartier. L’hôtel est bien coté. Il est vrai que nous traversons des quartiers en ruine, favelas, avant d’arriver à notre pousada. La pousada est jolie, sécurisée,belle vue sur la ville, propre et bon petit déjeuner, accueil sympathique.
Par hasard sur le site de Booking, je m’aperçois que les 3 nuits sont à 525 reals au lieu des 784 que nous devons payer. Nous essayons avec Booking de récupérer la différence mais sans succès. Nous marchandons avec le patron de l’hotel qui accepte de nous faire les 3 nuits à 660 reals à condition que Booking accepte. Au final Booking accepte et nous payons 660 reals, 122 euros.



Nous avons faim, l’hotel nous donne un plan de la ville avec les zones à éviter de jour et de nuit. Nous partons manger sur une petite place à 200m de l’hotel. Très animée, beaucoup de monde et une patrouille de militaires qui surveille, armée jusqu’aux dents. Marie France a pris son téléphone et moi juste un billet de 50 reals.Nous prenons une biere et deux brochettes de viande accompagnées de salade et farofa, manioque en semoule et grillé. Au Brésil s’il y a des musiciens, on vous facture entre 5 et 10 reals en plus de la note, mais ce n’est pas obligatoire, vous pouvez refuser. La note avec la musique est de 52,50 reals, nous lui laissons le billet de 50 reals., 9 euros. Nous rentrons à notre pousada vers 22h30 sans s’être senti en insécurité.


Le centre historique. Quartier Pelourinho
Temps maussade, il a plu toute la nuit. Il fait chaud et humide. Nous partons visiter le quartier historique, c’est très pauvre, et très africain, les maisons sont délabrés. Nous nous faisons souvent aborder pour de l’argent, vente de babioles ou demande de nourriture. Nous sommes le week-end, beaucoup de touristes bresiliens et une présence policière très importante, dans toutes les rues et places touristiques. Marie France ne s’y sent pas bien. Si nous restons sur les lieux uniquement touristiques, la ville est belle et colorée.

Place de Pelourinho
Le clip de Mickael Jackson, They Don't Care About Us, a été tourné sur cette place. La maison où il apparaît est devenu un endroit vénéré par les Bresiliens. Aujourd’hui des musiciens sont souvent présents sur la place avec des tambours. Dans toutes les rues et sur les places, beaucoup de musique.





La place Terreiro de Jésus
On y trouve beaucoup de beaux monuments, ainsi que la cathédrale. Malheureusement, comme souvent en Amerique du Sud, l’argent est roi et depuis peu, les églises du quartier Pelourinho sont payantes.





Les rubans de Bonfim
Depuis les années 1960, le ruban était vendu dans les rues de Salvador, lorsqu'il a été adopté par les hippies de Bahia comme faisant partie de leurs vêtements. Dans la tradition populaire, le ruban Senhor do Bonfim est enroulé autour du poignet et fixé avec trois nœuds. Chaque nœud précède une commande, faite mentalement, et qui doit être gardée secrète jusqu'à ce que le ruban se brise en raison de l'usure naturelle.



Eglise Saint François (Sao Francisco)


La place Da Sé



Ascenseur Lacerda
L’ascenseur hydraulique de Conceição – qui fonctionne aujourd’hui et depuis longtemps par un système électrique était populairement appelé « La visse », est le premier ascenseur urbain au monde. Lors de son ouverture en 1873, il était également le plus haut avec ses 63 mètres. Il relie le quartier de Comércio à la ville haute en environ 20 secondes, l’ascenseur est utilisé comme transport public quotidien par les habitants de la ville. 15 centimes de real, 3 centimes d’euros.



Au détour des rues de Salvador.
Nous sortons un peu de la zone touristique, de jolies rues colorées, des églises mal entretenues. Nous nous enfoncerons pas plus dans la ville et nous prenons un Uber pour les plages.






Le phare et la plage de Barra




Nous degustons une moqueca de poissons, spécialité afro brésilienne. Un plat délicieux pour deux très copieux, nous emmenons les restes de riz et haricots que nous donnerons quelques mètres plus loin à un mendiant. La moqueca de peixe est un plat typique brésilien des États de Bahia. C’est un ragoût de poisson avec des tomates, des oignons, des poivrons, de l'ail, du citron, de la coriandre, du lait de coco et de l’huile de dendé pour la couleur orangée, cuits à feu doux dans un plat en terre cuite.


Ile d’Ataparica
Pour les jours suivants nous cherchons un endroit plus calme, nous choisissons l’Île d’Ataparica dans la baie des Saints. C’est le déluge, il a plu énormément la nuit et il pleut toujours à 10h. La pluie se calme, nous prenons un Uber pour le terminal maritime, 3 euros. Nous embarquons sur un bateau en bois très simple, il est plein de Bresilien , pas de touriste. La mer est forte, le voyage de 45mn sera mouvementé, Marie-France rendra une partie de son petit-déjeuner. A l’arrivée à Vera Cruz, un bus collectivo des plus rustique et ancien, nous déposera devant l’hotel.



L’hotel Alma Tropical Ressort, 4 etoiles Brésiliennes, 2 en France. Les pieds dans l’eau, endroit très calme. 450 reals les deux nuits avec petit-déjeuner. 82 euros. Nous aimons bien ce lieu et ous décidons d’y rester 2 nuits de plus. Le propriétaire nous les fait au même prix, moins cher que booking, soit 900 reals les 4 nuits avec petit déjeuner, 164 euros.






Nous sommes dans le village de Tairu, très pauvre, comme pratiquement toute l’ile. Les commerces et restaurants sont le long de la route. Nous trouvons un petit restaurant oû l’on mange pour 9 euros le kg. Bon choix de plats et accueil sympathique.
Rencontre improbable
Nous prenons un minibus pour Cacha Pégros, un joli petit village au sud de l’ile. Il nous dépose au centre ville, nous marchons un peu, une voiture s’arrête et nous demande si nous avons besoin d’aide, en portugais et en anglais, nous répondons gentiment que tout va bien, on se promène. Nous faisons une petite pause bière sur une place au bord de l’océan.


Un peu plus loin nous admirons un petit jardin exotique et un homme sort d’une maison avec un chien et engage la discussion en français, c’est l’homme de la voiture. Il nous presente sa femme Gabi. Gabi et Carlos sont deux bresiliens qui ont vecus au Portugal et ont appris le français. Nous buvons une eau de coco directement cueillie sur l’arbre et ils nous invitent pour le déjeuner et nous passons une belle journée au bord de la plage. Une rencontre comme on les aime, et ils nous ont donné un contact à Rio, notre prochaine escale.
Carlos et Gabi se battent contre la pêche à la dynamite, interdite, mais encore utilisée. Le combat fût long et difficile avec la population, les criminels ont été arrêtés, la police patrouille. Elle est presque éradiquée actuellement. La population de l’ile est peu éduquée et très renfermée sur elle même, "le blanc" ou "gringo" est difficilement intégré et considéré comme riche.




Nous assistons à une pêche traditionnelle au filet. Carlos ira directement chercher son poisson vers les pecheurs. 3 beaux poissons pour 20 reals, 3 euros 60.




Nous retournons à Salvador de Bahia, pour prendre notre avion Latam. 195 euros, pour Rio de Janeiro. 2 heures de vol.
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