Manaus
La rencontre des eaux
Après un parcours en parallèle dans la forêt Amazonienne, le Rio Negro et l'Amazone se rejoignent sans se mélanger tout de suite créant un effet spectaculaire de deux fleuves qui coulent ensemble sur 20 kilometres. Le Rio Negro coule a 2km/h, à une température de 26 degrés, l'Amazone à 5km/h, à une température de 20 degrés. Au moment où nous arrivons, c'est la saison des pluies et l'Amazone est déjà bien haute, elle sera à son maximum en juillet inondant une grande partie de l'Amazonie.

Nous partons en uber, 4 euros, pour le port de Caesa. Il n’y a aucun pont sur l’Amazone, ses crues sont trop dangereuses et imprévisibles. Le port de Caesa est le seul endroit qui relie Manaus et l’Amazonie au reste du Brésil. Les habitants de Manaus disent que leur ville est une grande île accessible que par avion ou bateau. Des bateaux de fret et de passagers partent tous les jours pour la Bolivie ou la Colombie, beaucoup moins cher que l’avion. Vous dormez dans des hamacs, il faut 6 jours de navigation pour la Colombie.



Au port nous trouvons une petite embarcation qui nous emmène voir la recontre des eaux du Rio Negro et du Solimoes, créant l’Amazone et les villages flottants des indigenes. 250 reals, 45 euros. Nous croiserons un bateau de transport scolaire.




Les feuilles géantes du lac Victoria sur l’Amazone.



Malgré ses 3 millions d’habitants, le centre de Manaux reste une petite ville agréable et vivante. L’industrie est très présente, grâce à la declaration de zone franche de Manaus. Toyota, LG, Samsung, Nokia ..... se sont installés, beaucoup de Bresilien viennent chercher du travail à Manaus. L’immigration venezeluenne est assez présente, mais très peu appreciee des Bresiliens. Un certain nombre de Favelas entoure Manaus, au centre ville la mendicité est assez voyante, surtout des hommes. Ils essaient tous de nous vendre quelques bricolant, sans aucune agressivité.
Dans la seconde moitié du xixe siècle, poussée par le développement de l'automobile et de l'industrie du pneumatique, la commune — qui est encore un village — se lance dans la récolte du latex, matériau de base dans la fabrication du caoutchouc. L'ascension est fulgurante : les capitaux venus d’Europe affluent et la ville se développe à un rythme frénétique. Grâce à cette économie et la présence d'un port fluvial citadin, la ville connait un grand développement autant économique par les échanges maritimes que culturel. On donne alors à Manaus le titre de « Paris des Tropiques ». Les plus aisés des habitants y vivent dans un luxe tapageur qui contraste singulièrement avec le misérable quotidien des seringueiros (les travailleurs de l'hévéa, la plupart originaires des régions pauvres du Nordeste). Anecdote révélatrice de cette démesure, on rapporte que certains « barons du caoutchouc » envoyaient laver leur linge au Portugal. Mais en 1876, l'explorateur et scientifique britannique Henry Alexander Wickham réussit à sortir du Brésil une grande quantité de graines qu'il envoie à Londres. Les agronomes réussissent à faire pousser en serre des hévéas qui sont ensuite transplantés en Indonésie et en Malaisie, où la production se développe de façon constante. À partir de 1912, l'hévéa d'Indonésie et de Malaisie supplante celui d'Amazonie, plongeant durablement la ville dans le marasme économique. Jusqu'aux années 1950, grâce à une mesure gouvernementale lui accordant le statut de zone franche, la ville a retrouvé un dynamisme économique et joue actuellement un rôle important sur le plan national : elle constitue le troisième pôle industriel du pays, derrière São Paulo et Rio de Janeiro. La ville connait également une embellie avec l'exploitation des produits de la forêt amazonienne. Source wikipedia.












Le palacio di Negro, ancien palais du gouverneur à la belle époque du caoutchouc.






Le marché où Marie France se fera prendre la tension par une pseudo médecin pour 5 reals, 90 centimes.



Ambiance musicale le soir autour de notre Hotel.
Le Théâtre Amazonas est le monument le plus symbolique et le plus grand de l'apogée économique de Manaus. Inauguré en 1896, il dispose de sept cents places. Il a été construit avec des briques apportées d'Europe, des verres français, du marbre italien et des tuiles d'Alsace. Les plus importantes compagnies d'opéra, de théâtre et d'orchestres symphoniques se sont produites dans ce théâtre. Fortement inspiré de l’Opéra Garnier à Paris. Sa coupole avec le drapeau Bresilien à été offerte par la France et l’Allemagne. Elle est composée de 36 000 plaques de céramique. Le plafond de la salle de spectacle représente les pieds de la Tour Eiffel.





Le jardin botanique de 100 kilomètres carré au nord de Manaus, forêt tropicale avec son mirador de 42m de haut. Aquarium, serpentarium ..m beaucoup de choses intéressantes à voir et de belles balades en forêt très chaude et humide.






Sur la place principale nous sommes abordé par un policier de la brigade touristique, il parle un peu français, il a passé 8 mois à Strasbourg avec son travail. Nous prenons un Uber pour Ponta Negra, la plage des habitants de Manaus située sur le Rio Negro, très déçu, rien de particulier, une petite plage ordinaire. Nous y rencontrons Italo, un Bresilidn parlant français, très sympathique. Il a étudié en Suisse de 14 ans à 19 ans et est retourné vivre à Manaus. Il nous invite à venir manger à la maison oû sa femme nous attend. Ils sont âgés de 28 ans

Nous prenons un Uber pour Ponta Negra, la plage des habitants de Manaus située sur le Rio Negro, très déçu, rien de particulier, une petite plage ordinaire. Nous y rencontrons Italo, un Bresilidn parlant français, très sympathique. Il a étudié en Suisse de 14 ans à 19 ans et est retourné vivre à Manaus. Il nous invite à venir manger à la maison oû sa femme Alizandra nous attend. Ils sont âgés de 28 ans. Il nous emmène dans le plus grand centre de Manaus et nous finirons devant une Capirinha, cocktail bresilien, jusqu’à minuit au centre ville de Manaus. Tres belle rencontre, ils souhaitent aller vivre au Portugal d’ici 2024 et retrouver leur famille déjà installée sur place vers Porto.






Ajouter un commentaire
Commentaires